Un petit O-S #4
Bonjour tout le monde !
Je poste aujourd'hui après une longue absence ( désolée ! ).
Je poste donc non pas pour rien, mais pour mettre mon nouveau ( pas très nouveau maintenant ) O-S, qui, contrairement à d'habitude, a un peu changé de registre. Bon, il y a toujours une mort à la clé, il ne faut pas s'illusionner non plus ^^' J'avais pourtant essayé d'avoir une fin " heureuse " ( du moins pour le contexte ), mais je n'ai pas pu m'en empêcher.
Trêve de bavardage, je vous laisse le découvrir.
Je regardai le paysage désolé qui m'entourais. Tout n'était que gravats, bouts de tôle, et pans de murs restés debout par je ne sais quel miracle. J'arrivais même à distinguer... oh non. Ce que je vis me donna la chair de poule. C'étaient bel et bien des morceaux de corps humains.
Des gémissements et des appels à l'aide me parvinrent alors. J'étais trop terrorisée pour bouger ne serait-ce qu'un doigt. Il était de toute façon trop tard, et je n'aurai jamais réussi à les dégager.
Comment en avions-nous pu en arriver là ? Il y avait bien eu une petite alerte prévenant d'une éventuelle tempête, oui. Mais personne n'aurait pu penser qu'un tel drame puisse avoir lieu.
J’essayai alors de me remémorer les événements.
Plus tôt dans la journée, tout se passait comme à son habitude. Puis, deux ou trois heures avant la catastrophe, les flashs infos à la télévision et à la radio. Le bruit assourdissant. Et les cris à la vue de la colonne d'air détruisant tout sur son passage.
Comment avais-je pu rester vivante ? Et pourquoi moi ? J'avais l'impression d'être la seule rescapée à des kilomètres à la ronde.
Je marchais à présent d'un pas lent, essayant de réaliser ce qui nous était brusquement tombé dessus. Je n'y arrivais pas. Je ne pouvais pas. Des larmes roulèrent doucement sur mes joues poussiéreuses. Je ne pris pas la peine de les essuyer. Personne n'était là pour les voir.
Je me retrouvai soudain devant un immeuble ayant réussi à rester debout. Il trônait au beau milieu des décombres, n'ayant que quelques fissures. Cela semblait surréaliste.
Je lui faisais face, immobile devant ce géant de pierre indestructible. Chacun semblait être le reflet de l'autre. Nous étions les seuls survivants de notre espèce.
Je me demandai à quoi ressemblerait mon – notre futur. Des années à tout reconstruire, la vie comme la ville. Deux lettres en plus qui désignaient deux choses à la fois différentes et semblables. C'est pourquoi il ne restait plus que nous. Nous étions les derniers représentants de notre race, ceux qui se devaient de faire perdurer pour encore longtemps la vie – humaine ou pas.
Un craquement se fit soudain entendre, m'interrompant dans mes pensées, bientôt suivit par d'autres. Je vis l'immeuble tanguer de plus en plus, d'avant en arrière. Étrangement, je ne bougeais pas. Un ultime son m'annonçant la suite retentit. Le bâtiment se mit à pencher de plus en plus en ma direction. Je continuai à le fixer des yeux, jusqu'à ne plus voir que sa façade en gros plan.
Le choc. L'obscurité me gagnant de plus en plus. Au moins nous finirions ensemble. Belle fin, non ?
Un appel. Un cri. Des pleurs. N'étais-je pas la seule ?
Il était maintenant trop tard. Le destin était si capricieux...